Après le blocage en matinée d'un rond-point situé sur la zone industrielle du Havre, environ 150 salariés de Faurecia, spécialisé dans la fabrication de sièges pour l'automobile, ont rejoint des salariés de Renault et des élus locaux.
Selon Cristelle Séry, déléguée syndicale CGT à Faurecia, 126 départs volontaires sont prévus pour le début de l'année prochaine. "On veut partir avec dignité", pas avec la prime proposée qui n'est que de 4.000 euros, a-t-elle expliqué.
A proximité, à l'usine Renault, Nicolas Guermonprez, délégué du personnel CGT, explique la présence des salariés à la manifestation par leur besoin de "montrer aux élus ce que les salariés perdraient" s'ils acceptaient le plan d'un millier de départs volontaires mis en place par la direction.
Le service de communication du site Renault de Sandouville évaluait à 122 personnes le nombre de grévistes mercredi, pour un effectif total de 3.700 salariés.
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